Dans les années 2000, Hadrien La Vapeur se lance dans la réalisation de films expérimentaux. Une poignée de court-métrages silencieux tournés en pellicules super 8 ou 16 mm qu’il développe lui-même. Adepte du noir et blanc, il se passionne pour les bâtiments en état d’abandon et expose ses séries photographiques dans des lieux alternatifs.
Pour apprendre les mystères de la mise en scène, Hadrien rencontre Philippe Garrel et devient son assistant sur quatre de ses films. Il produit pour Arte Radio quelques podcasts sur des personnages vivant à la marge du système ce qui lui permet de se familiariser avec le montage son.
Un soir, alors qu’il poursuit sa quête de bâtiments en friche à Rio de Janeiro, il atterrit par erreur dans un rituel de possession. Cette rencontre avec les esprits bouleverse sa vision du monde et pousse La Vapeur à mener des enquêtes sur l’invisible. Il se rend au Congo, là où les hommes vivent au quotidien avec les êtres désincarnés, pour y tourner des documentaires.
En parallèle, Hadrien La Vapeur travaille comme caméraman sur des films qui les mènent chez les indiens Huni-Kuin d’Amazonie ou chez les pygmées Aka de la forêt équatoriale.